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  Randonneurs Pyrénéens
  GR10 - Traité des Pyrénées
 

 


C'est en 1947 qu'est créé par le Touring-Club de France le Comité National des Sentiers de Grande Randonnée (CNSGR), qui deviendra en 1978 la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Grâce à l'impulsion de Jean Loiseau, les premiers chantiers de GR sont inaugurés dès 1947. A cette époque, le
GR 10 n'est même pas une ébauche. En 1964, à la suite d'une conférence du CNSGR tenue à Font-Romeu, est déclenchée l'opération de la réalisation du GR 10. Ses bases du GR 10 sont fondées grâce à  l'action de Jean Beidbeder, "pasteur gascon" qui s'efforce de relier le GR 10 des
Pyrénées centrales à celui des Basses-Pyrénées. S'en suit la création du premier topo-guide.

En Ariège, l'âme incontestée du GR 10 est Marceau Delrieu qui, avec l'aide d'autres pionniers, a permis la réalisation de ce tronçon. Des fidèles collaborateurs et amis l'ont aidé a mener à bien ce projet : Henri Delsol, Jeanne Ducourtieux, l'abbé Pujol, Gabriel Ville et bien d'autres.

Dans le but humaniste de mettre la montagne à la portée de tous et de "joindre l'océan à la mer", les fondateurs de ce chantier ont sillonné les Pyrénées, essayant de trouver le meilleur tracé sur ce chemin mythique. Il y eu de nombreuses hésitations quant au choix des itinéraires aussi attrayant les uns que les autres, le souci permanent étant de se mettre à la place des futurs randonneurs.

Ce tracé ariégeois est inauguré en 1975 et l'année suivante le topo-guide est édité. Ainsi, ces pionniers ont permis la naissance d'un sentier permettant de découvrir différents départements, terres de contrastes, favorisant ainsi la prise de conscience citoyenne par la nécessité d'ouvrir la montagne à tous et de protéger l'environnement. Aujourd'hui, ce sont des centaines de randonneurs qui tentent l'aventure de cette Grande Randonnée.

 


Détail km
du
GR 10


Deux traits de peinture au bord du sentier, l'un rouge l'autre blanc, pas de doute, vous êtes  sur le
GR 10. Comme l'ensemble des sentiers de Grandes Randonnées que l'on peut trouver sur le territoire français. Le GR 10 permet de traverser la cordillère pyrénéenne de l'Atlantique à la Méditerranée sur environ 870 kilomètres de sentiers balisés. Qu'ils s'élancent d'Hendaye jusqu'à Banyuls, les randonneurs au long cours s'engagent dans une formidable aventure d'une cinquantaine d'étapes, que beaucoup choisissent d'accomplir en plusieurs séjours. L'hébergement se fait tour à tour en refuges, gîtes et autres hébergements, puisque l'itinéraire parcourt aussi bien la haute montagne que les fonds de vallées. Il en résulte une formidable variété de paysages, des influences océaniques du Pays basque à l'aridité méditerranéenne des Albères, en traversant le Parc Naturel des Pyrénées, la Réserve naturelle du Néouvielle, les montagnes luchonnaises, les authentiques vallées ariégeoises ou l'altiplano de Cerdagne  et Capcir. Vous goûtez aujourd'hui aux premières découvertes du GR 10

... Peut-être l'occasion de vous lancer à votre tour dans l'aventure ?

 

avez-vous que le Paradis se trouvait dans les Pyrénées ? Le premier homme fut d'ailleurs un Massadel. A moins qu'il ne s'agisse d'un Bigourdan du Val d'Azun ou d'un montagnard des Baronnies. Donc rien d'étonnant si, à la fin du déluge, Noé vint ancrer sa grande Arche à un sommet des Pyrénées...

éputées infranchissables, les Pyrénées sont allègrement traversées dès l'an 218 avant Jésus-Christ par Hannibal qui s'en va envahir l'Empire romain, inaugurant avec ses 50 000 hommes et ses 9 000 cavaliers montés sur éléphants la longue liste des envahisseurs : envahisseurs romains avec Pompée, en 72 avant notre ère, qui, après passé le col du Somport, installe ses légions dans les plaines de la Garonne, envahisseurs arabes en 732...

 

Le GR 10 traverse le Pays Basque plein de charme avec ses villages inoubliables. Vous allez traverser des quantités de collines verdoyantes, restées encore sauvages avec leur vie pastorale, avec les bergers et leurs cabanes, leurs moutons et leurs pottoks. Quoi dire de plus, tellement cette région est belle !

e GR 10 franchit plusieurs cols dépassant 2000 mètres, mais accessibles à tous les randonneurs. Vous allez traverser des vallées agrémentées de torrents et de lacs aux multiples couleurs. Un conseil : partez de bonne heure le matin, vous contemplerez les différentes facettes du réveil de la montagne !

'Ariège est un amoncellement de blocs de granit énormes, plein de lacs inconnus au visiteur habituel car il faut parfois faire 3 heures de randonnée pour les découvrir. Le GR 10 vous fera découvrir tous ces paysages merveilleux... C'est la partie la plus technique du GR® 10. Ses montagnes culminent à moins de 3000 mètres, à l'exception de la trilogie "Montcalm - Estats-Sullo". Mais leurs vallées, leurs crêtes, leurs cimes en font une région à part, une région sauvage, désertique, farouche en apparence seulement, car tous les sommets se laissent facilement gravir mais par des itinéraires discrets. Les toponymes, même changent ; on ne dit plus "lac" mais "étang".
 

e GR 10 passe par le lac des Bouillouses puis tout près du Pic du Canigou. Il offre des vues inoubliables. En été, il est fortement conseillé de partir tôt le matin pour bénéficier des heures fraîches et pour éviter les orages. Après Mont-Louis, une atmosphère méditerranéenne remplace, imperceptiblement, les forêts et brumes des hautes vallées d'Ariège. Les cimes abruptes se font plus douces... pour arriver vers la Méditerranée.

 


essentiel sera pour nous de transmettre l'envie de parcourir cette belle montagne, sur les mêmes sentiers que les anciens, en retrouvant les mêmes joies et les mêmes émotions. Il faut pour cela veiller à ce que nos Pyrénées ne soient pas défigurées par des projets d'expansion économique à court terme et considérer qu'elles sont, dans leur intégralité, un patrimoine précieux que nous avons l'obligation de transmettre à nos enfants dans l'état où nos parents l'ont connu.

ne première étape, c'est toujours un événement. Longtemps de préparation, des jours et des nuits à y penser, à consulter les cartes IGN

... Et soudain, le jour J arrive, on découvre la beauté des paysages, les caprices de la météo, les petits imprévus, en bref ! C'est le charme de la randonnée. La montagne plaît à tout le monde, il n'y a pas de règle, pas d'emploi du temps. Chacun d'entre nous peut y trouver ce qu'il cherche, que ce soit l'inspiration, la réussite, l'exercice, l'évasion ; ou tout cela en même temps, ou rien de cela.

Deux traits de peinture au bord du sentier, l'un rouge l'autre blanc, pas de doute, vous êtes sur le GR 10. Comme l'ensemble des sentiers de Grandes Randonnées que l'on peut trouver sur le territoire français. Le GR 10 permet de traverser la cordillère pyrénéenne de l'Atlantique à la Méditerranée sur environ 870 kilomètres de sentiers balisés. Qu'ils s'élancent d'Hendaye jusqu'à Banyuls, les randonneurs au long cours s'engagent dans une formidable aventure d'une cinquantaine d'étapes, que beaucoup choisissent d'accomplir en plusieurs séjours. L'hébergement se fait tour à tour en refuges, gîtes et autres hébergements, puisque l'itinéraire parcourt aussi bien la haute montagne que les fonds de vallées. Il en résulte une formidable variété de paysages, des influences océaniques du Pays basque à l'aridité méditerranéenne des Albères, en traversant le Parc Naturel des Pyrénées, la Réserve naturelle du Néouvielle, les montagnes luchonnaises, les authentiques vallées ariégeoises ou l'altiplano de Cerdagne  et Capcir. Vous goûtez aujourd'hui aux premières découvertes du GR 10... Peut-être l'occasion de vous lancer à votre tour dans l'aventure ?

Pour relier Hendaye jusqu'à Banyuls-sur-Mer avec le GR 10, un mois et demi à deux mois sont nécessaires. Le GR 10 peut être parcouru dans sa totalité ou bien par tronçons selon ses envies et le temps dont on dispose. Les sections les plus fréquentées se situent dans les Pyrénées Centrales et Orientales.

   

 

GR 10 occidental GR central GR 10 ariégeois GR 10 oriental

Le traité des pyrénées1         
 

Le traité des Pyrénées, signé en 1659 entre Louis XIV et Philippe IV d'Espagne, mettait fin (provisoirement) à une longue période d'affrontements et de rivalités entre la France et la maison d'Autriche ; il consacrait l'abaissement d'une Espagne en pleine décadence qui cédait au vainqueur la province du Roussillon et, par-dessus le marché, l'infante Marie-Thérèse, offerte au Minotaure en gage de réconciliation entre les deux couronnes.

L'un et l'autre n'étaient à vrai dire que des lots de consolation pour le Roi-Soleil : il eût volontiers troqué le Roussillon contre les grasses plaines et les bonnes villes des Pays-Bas espagnols (en gros, les régions de Lille et de Dunkerque, la Belgique et le Luxembourg actuels). Quant à la douce et niaise Marie-Thérèse, son principal attrait consistait en la promesse d'une dot prodigieuse de cinq cent mille écus d'or, promesse vertigineuse et totalement irréaliste, dont l'inexécution permettait pour l'avenir de fructueux chantages diplomatiques...

Le célèbre article 42 du texte portait que "les monts Pyrénées qui avaient anciennement divisé les Gaules des Espagnes seront aussi dorénavant la division des deux mêmes royaumes." Du coup, ce pacte signé sur l'île des Faisans, au milieu de la Bidassoa, et qui devint de ce fait "île de la Conférence", est resté dans la mémoire des peuples et dans l'imaginaire collectif comme un texte fondateur délimitant avec précision l'espace national des deux puissances. En fait, il n'en était rien : la formulation était des plus vagues et des plus ambivalentes. C'est ce que constataient deux siècles plus tard, à l'époque du Second Empire, les délégués français de la Commission mixte pour la délimitation de la frontière : "Contrairement à une opinion répandue, le traité des Pyrénées ni aucun des actes subséquents ne contenaient un règlement général de délimitation. De là les conflits qui venaient si souvent exciter le désordre parmi les districts limitrophes..."

 

Il fallut donc au moins deux siècles de guérillas locales et de commissions internationales, de réunions et de marathons diplomatiques, pour arriver à une délimitation précise et à un tracé à peu près incontesté de la frontière. Napoléon III, qui entretenait d'excellentes relations avec l'Espagne d'Isabelle II (et qui, sans doute, y attachait un prix particulier du fait de son isolement diplomatique en Europe) fut l'artisan inlassable de cette clarification qui, malgré les bonnes volontés réciproques, demanda quinze ans d'efforts, de 1853 à 1868, et trois traités principaux accompagnés d'une Convention additionnelle d'abornement et de règlements divers.

 


 
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